Le parc national Addo Elephant, près de Gqeberha (anciennement Port Elizabeth) dans la province d u Cap oriental, apporte de grandes améliorations pour atténuer son impact sur l’environnement.

Ces derniers mois, divers projets d’énergie solaire ont été mis en service dans tout le parc et un système de biofiltration recycle jusqu’à 80 % des eaux grises de son camp le plus fréquenté.

Les 17 plus grands forages du parc ont été convertis de générateurs diesel en solaire. Ces forages fournissent de l’eau potable aux animaux présents dans les points d’eau et desservent également un certain nombre de logements du personnel sur la majeure partie de ses 160 000 ha.

Alors que les générateurs diesel étaient bruyants, émettaient des émissions de carbone et exigeaient beaucoup de main-d’œuvre et de carburant dans la mesure où ils avaient besoin de personnel pour les conduire, les vérifier, les réparer et les ravitailler régulièrement, les nouveaux systèmes solaires sont silencieux, propres et nécessitent un entretien minimal.

De plus, les dépenses du parc en diesel pour faire fonctionner les générateurs ont considérablement diminué.

Le projet de conversion des forages a débuté il y a trois ans et le dernier en date a été mis en service plus tôt cette année. Le financement du projet, d’un peu moins de 2 millions de rands (98 098 €), est venu d’Animal Survival International, une organisation de protection des animaux basée au Royaume-Uni, qui œuvre en faveur de la faune sauvage dans le monde entier.

Vingt systèmes solaires hybrides supplémentaires répartis dans tout le parc alimentent en électricité les logements du personnel de l’unité anti-braconnage et un centre de fusion des forces de l’ordre. Ceux-ci ont été financés dans le cadre du Wildlife Conservation Bond lancé par la Banque mondiale en 2022.

Le parc national Addo Elephant afrique du sud se met au vert

Un autre projet solaire financé à hauteur de 15 millions de rands (735 650 €) a démarré, verra le jour dans ce qu’on appelle le Main Camp (le centre principal du parc avec le plus d’unités d’hébergement, de logements pour le personnel et d’où partent la plupart des activités) hors réseau d’ici la fin de l’année prochaine.

Pendant ce temps, dans un pays où l’eau est rare, la nouvelle usine de biofiltration du parc recycle la majorité des eaux grises du camp principal, qui à leur tour sont acheminées vers un point d’eau voisin et vers la cachette des oiseaux. Il est également prévu d’alimenter à terme en eau les chasses d’eau des toilettes de huit nouveaux logements familiaux en cours de construction.

L’usine de 8 millions de rands (392 280 €) est capable de traiter 120 kilolitres d’eaux usées par jour. Une fois purifié, il est pompé vers un réservoir de rétention avant d’être acheminé là où il est nécessaire.

Ce système a déjà entraîné une diminution de la dépendance du parc à l’eau municipale et une diminution de sa facture d’eau municipale.